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#42009 : Grue Mobile MK II

Posté : 22 sept. 2013 20:20
par leo593
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Informations

Référence : #42009
Nom : Grue Mobile MK II
Année : 2H 2013
Nombre de pièces : 2606
Prix : 170 €
Difficulté : 5/5
Note : 5/5

Design

Cette grue mobile est la quatrième produite par Lego, et est à ce jour le plus gros set Lego Technic jamais produit. Elle succède et dépasse la mythique #8421.

Commençons par le châssis, et plus précisément, par la cabine. Celle-ci est assez angulaire, conformément aux grues réelles. Elle est moins haute cette de sa grande sœur la #8421. À l'avant, on trouve un système pour fixer le crochet, puis vient le pare-chocs, muni de phares et de clignotants. Deux feux de travail sont aussi présents au-dessus de la cabine. Les montants des parties vitrées (cabines principales et sur le bras) sont soulignés à l'aide de poutres noires. C'est très réussi et agréable visuellement. Les portières sont faites de panels (1 et 2) qui s'encastrent parfaitement dans les ouvertures. En-dessous de celles-ci, deux marche-pieds sont réalisés avec des poutres gris clair. Des rétroviseurs noirs faits de poutres sont présents, ainsi que des gyrophares, sur l’arrière du toit. L’intérieur de la cabine est assez spartiate : une planche de bord, deux sièges et un volant. Sur un modèle à cette échelle, c'est acceptable. Derrière la cabine, Le moteur factice est entouré de panels, placés dans le prolongement de la cabine. Il est à l'air libre, pour que l'on puisse apprécier la mécanique. En dessous du moteur, les garde-boue sont faits de poutres coudées gris foncé. Ils sont un peu hauts et un peu trop large, mais difficile de faire mieux.

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Derrière le moteur, le châssis est découvert : on aperçoit la mécanique des stabilisateurs. Mais, en avançant vers la tourelle, il est recouvert d'un panel gris puis d'un série de poutres grises. Mais si ces poutres sont indispensables pour le plan flotteur, il n'était pas indispensable de faire un assemblage aussi moche … enfin. Les 5 essieux sont recouverts par un long garde-boue qui se termine juste devant le bloc des stabilisateurs arrière. En position de route, ils apportent un peu de jaune au châssis. Ce n'est pas de trop.

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Intéressons-nous à l'arrière du châssis. Sur cette partie, on sent bien que le designer a été bloqué par le « bloc » stabilisateurs. Il n'a pas pu faire un carénage correct. On a donc droit à deux poutres, des feux et une molette pour la direction.

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Continuons par la tourelle. Elle est entièrement carénée de panels jaunes. L'élément que l'on remarque en premier, c'est la cabine. Celle-ci ressort un peu de la tourelle. Comme sur la cabine principale, les montants du pare-brise sont soulignés par des pièces noires, à la différence près qu'il il n'y a pas de montant pour le toit, pour dégager la visibilité, indispensable au grutier. L'intérieur est simple : un siège, et c'est tout. On aurait pu attendre des manette, même simples, comme sur la #8043. Tant pis. La porte s'ouvre. À l'arrière, la BB fait office de contrepoids. Même si le résultat était plus convaincant avec les anciens boîtiers à piles (type #8421), le résultat reste quand même satisfaisant avec la BB Power Functions, et s'intègre mieux dans une construction studless.

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Avec tout ses panels sur sa partie basse, le bras est agréable à regarder. La fente de deux tenons au-dessus de ces panels permet de voir le bras se déplier. Au bout, l'ensemble permettant de déplier le bras dépasse. Ce n'est pas très beau visuellement. Entièrement replié, l'espace entre les parties télescopiques donne l'impression que le bras n'est pas entièrement replié. Dommage. Les pièces studfull terminent bien la dernière section. Le crochet est construit avec des pièces, Celui en métal n'étant pas assez gros pour la taille de la grue.

Fonctionnalités

Commençons par les deux fonctions classiques, à savoir la direction et la moteur factice.

On manie la direction depuis la molette située à l'arrière. Puis un axe traverse la grue et vient agir sur les crémaillères des essieux directeurs. La grue possédant plusieurs essieux directeurs, il est impératif d'avoir des angles de braquages différents. Cette différence est faite avec un système de bielles. Les crémaillères sont fixées aux roues par un système de biellettes. Plus un essieu aura des biellettes courtes, moins la crémaillère sera loin de la roue, et plus il braquera. Les essieux ont des longueurs de biellettes différentes. Le rayon de braquage est satisfaisant : 41 cm.

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Le moteur factice est entraîné par un différentiel fixé sur l'essieu non directeur, à savoir l'essieu central. Le différentiel entraîne un 20t, puis le mouvement est remonté jusqu'au moteur grâce à des 16t (dont une roue folle sur l'axe de direction).

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Passons aux fonctions motorisées. Elles sont toutes entraînées par le moteur L placé dans la tourelle. Il alimente les deux BV par l'intermédiaire d'un couple 20t-12t puis d'une série de 16t.

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Avant de commencer à utiliser la grue, il faut déployer les stabilisateurs. On actionne alors le changeover catch en bas à droite pour rediriger le mouvement vers la BV du châssis. Le driving ring du bas est alors poussé vers la droite. Une roue folle est entraînée par l'intermédiaire d'un driving ring extension. S'en suit 3 engrenages à 16 dents, suivies d'un renvoi d'angle fait par deux 12t, simple et double bevel. L'axe passe ensuite dans la turntable, puis entraîne un 12t, formant un renvoi droit avec un 20t, puis ce 20t engrène un 12t simple bevel en renvoi d'angle. Puis, le mouvement passe par deux 16t et subit une réduction avec le couple 8t-clutch. Le clutch, placé en amont de la BV, sert donc pour les deux fonctions relatives aux stabilisateurs. La BV est finalement alimentée.

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Pour déployer les stabilisateurs, on pousse le levier rouge dépassant du châssis vers l'avant. Le driving-ring est alors poussé vers l'avant, et vient engrainer une 16t. Deux 16t sont actionnées, puis la rotation subit de nouveau une réduction avec une 8t et une 24t. De cette dernière part un axe qui parcourt toute la longueur du châssis. Un couple de 8t vient recentrer la rotation pour entraîner les blocs stabilisateurs. Les deux blocs étant identiques, un seul des deux sera étudié. La rotation arrive sur l'axe avec le connecteur rouge. Le mouvement est ensuite divisé en deux à l'aide de 16t et de 20t (pour faire sortir les deux stabilisateurs). Enfin, deux 12t vont faire coulisser les crémaillères des stabilisateurs. Le mécanisme est impressionnant visuellement.À noter que comme les crémaillères des stabilisateurs traversent tout le châssis, ils ne peuvent pas être an face. Complètement dépliés, ils dépassent de 7 tenons par rapport au châssis.

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Deuxième étape : abaisser le stabilisateurs. Pour se faire, il faut pousser le levier rouge vers l'arrière, envoyant le driving-ring vers l'avant. La roue folle et la 16t placée juste au-dessus , puis le couple 12t-20t sont entraînés. On compte en plus deux renvois de 16t pour arriver jusqu'aux stabilisateurs arrière. Ces renvois sont nécessaires pour contourner la turntable. Puis on a sur chaque stabilisateur un renvoi d'angle 12t db-12t sb. S'en suit une cascade impressionnante de 8t. Celles-ci sont justifiées : en effet, pour actionner les mini-vérins situés au bout des stabilisateurs, l'axe les entraînant doit coulisser dans le châssis. Les 8t rouges (sans friction) jouent le rôle de transmettre la rotation au bout des stabilisateurs même si l'axe doit coulisser. Au bout de chaque stabilisateur, un ultime renvoi d'angle formé de deux engrenages 12t actionnent les mini vérins.
Le mouvement est très lent (environ 35 secondes), et le moteur à la peine. Mais c'est compréhensible. En effet, le mécanisme encaisse la friction d'une soixantaine d'engrenage, d'une cascade de 8t et de 4 mini vérins mécaniques, ce qui n'est pas rien.Malgré ce petit défaut, les stabilisateurs jouent très bien leur rôle. Ils stabilisent bien la grue, au point de la soulever d'un demi-millimètre.

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Intéressons nous maintenant aux fonctions du bras.
Pour lever la flèche, il faut pousser le levier rouge de la tourelle en haut à gauche. Le driving-ring est alors envoyé vers la droite. La roue folle ainsi entraînée, elle met met elle-même en mouvement 3 engrenages à 16 dents, dont deux entraînent un axe. Au bout de chaque axe, une 8t travaille avec une 24t. Ces dernières entraînent chacune un axe, qu bout du quel sont fixées deux 12t et une 20t folle. Le mouvement est ainsi transmis aux vérins. Et là, miracle ! Le mécanisme fonctionne à la perfection, et sans forcer. Comparativement à la #8043, avec un bras d'un poids sensiblement égal, le mécanisme de la #42009 fonctionne infiniment mieux. Le seul petit défaut est l'absence de clutch, les vérins craquent en fin de course.

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On peut maintenant déployer les extensions du bras. Pour se faire, on positionne le levier rouge en bas à droite. Le driving ring est poussé alors vers l'arrière. Il entraine ensuite 3 roues folles vers la gauche. La rotation est remontée successivement par une, puis deux 16t. Le mouvement passe ensuite l'articulation du bras par deux 12t simple bevel et une 20t folle. Sur la flèche, deux réductions sont présentes : le couple 8t / clutch et 12t / 20t. L'axe passe ensuite par deux cardans pour arriver au-dessus de la flèche. Au bout de cet axe, un vis sans fin travaille avec une 8t. Les crémaillères sont entraînées par deux 12t fixées sur l'axe de la 8t. Les extensions du bras sortent. Mais celle-ci sont très courtes, elles rallongent la flèche de « seulement » 30 cm. Sur une flèche de 43 cm repliée, c'est franchement mauvais. Ceci est dû aux sections télescopiques bien plus courtes que la longueur de la flèche et à la butée placée bien trop tôt sur la flèche.
Entièrement déployée, la flèche atteint 76 cm de haut par rapport au sol.

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La dernière fonction de la boîte de vitesse, c'est le treuil. Pour l'actionner, il faut placer le levier rouge en haut à droite. Il met en mouvement un driving ring extension, puis 3 roues folles. La rotation est remontée avec une dernière 16t. Puis, un 12t et une 20t forment une multiplication. Une vis sans fin couplée à un clutch assure l'irréversibilité, indispensable pour un treuil. Puis, une dernière multiplication (12t / 20t) amène le mouvement au tambour sur lequel est enroulé le câble. Le mouvement est lent, malgré les deux multiplications. Ici, le clutch ne sert absolument à rien : les fins de couse ne sont presque jamais atteintes, pire, on ne peut presque rien lever !

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Parlons de la jouabilité : elle est excellente. Les deux boîte de vitesse sont très intuitives, et le bouton de la BB, placée tout près de la BV principale, est très accessible, pas besoin de switch.

Conclusion

Un très beau set, avec un très bel inventaire, et une très bonne jouabilité. Une belle dose de fun !

Re: [Review] Grue Mobile MK II #42009

Posté : 22 sept. 2013 20:41
par jacques27
Superbe review qui rend bien hommage à un modèle qui va devenir le modèle à avoir, et qui ouvre la porte à plein de possibilité de MOD.
PS, certaines photos devraient être tournées.

Re: Grue Mobile MK II #42009

Posté : 26 sept. 2013 17:38
par EGtechnic
Super review pour une magnifique grue. :Top:

Re: Grue Mobile MK II #42009

Posté : 26 sept. 2013 17:50
par Rs400
Merci pour cette présentation :bravo:
(je l'aurai un jour, je l'aurai)

Re: Grue Mobile MK II #42009

Posté : 27 sept. 2013 21:27
par valentin
Belle review legpouce

Pour faire un peu la comparaison avec ses prédécesseurs, cette grue dépasse la #8421 sur bon nombre de points, le plus intéressant restant le déploiement des stabilisateurs.
Tout d'abord la taille, avec ses cinq essieux elle est très imposante par rapport à la #8421, le bras avec les panels rend également mieux. Les détails sont à peu près similaires à l'ouverture des portières près. Les fonctions toutes mécaniques rendent la descente du bras beaucoup plus aisé et ça c'est vraiment une bonne chose. Le déploiement des stabilisateurs et certes lent mais tellement plus convaincant que celui de l'ancienne, et puis si on se dit qu'en vrai des stabilisateurs soulèvent les dizaines de tonne de la grue, je ne pense pas qu'ils soient très rapides. Le seul point un peu dommage par rapport à la #8421 est, je trouve, le crochet trop léger qui ne permet pas de le descendre correctement sans leste, mais ce crochet est tout de même plus joli.

Voilà pour mon petit commentaire concernant cette grue qui mérite bien sa comparaison avec sa grande sœur.

Re: Grue Mobile MK II #42009

Posté : 28 sept. 2013 18:39
par SOPRANO
Belle review, Merci à Toi legpouce
Cela me donne envie de la monter, mais pour le moment pas le temps houin

Re: Grue Mobile MK II #42009

Posté : 29 sept. 2013 17:44
par leo593
Merci à vous tous, et merci à Valentin pour cette comparaison. N'ayant pas la 8421, je ne pouvais pas en faire une objective.

Des photos, en plus de celles prévues, et deux vidéos seront ajoutées pour les vacances (je n'ai pas le temps pour le moment).

Re: Grue Mobile MK II #42009

Posté : 22 oct. 2013 15:30
par leo593
J'ai un problème sur ma grue.

En effet, depuis 1 mois environ, le moteur a beaucoup de mal à lever le bras et à télescoper la flèche, et il cale sur les fonctions des stabs. J'ai remplacé mon moteur par un du crawler #9398, mais rien de change.

Quelqu'un a-t-il déjà rencontré ce problème ?

À savoir que je possède la grue depuis mi-aout. À savoir aussi que je fais mes tests sur le transfo #4548.

C'est pourquoi je peux peux pas tourner la vidéo.

Re: Grue Mobile MK II #42009

Posté : 23 oct. 2013 12:21
par EGtechnic
Ça ne peut pas être un problème électrique vu que t'es sur transfo donc je te conseille de vérifier tous tes engrenages et ta BV, il se peut que quelques chose soit grippé (ça m'est déjà arrivé sur un autre set).

Re: Grue Mobile MK II #42009

Posté : 23 oct. 2013 14:01
par valentin
En ce qui me concerne, il ne galère pas sur les fonctions du bras mais il peine vraiment pour monter et descendre les stabilisateurs. Parfois j'ai l'impression que c'est le clutch qui patine un peu vite mais le moteur peine quand même beaucoup. Je vais encore vérifier qu'il n'y ait pas d'engrenage trop serré entre 2 poutres mais il faut dire qu'avec toutes les 8t qu'il entraîne, ça ne doit pas être facile. Un XL ne serait pas de trop pour actionner les stabilisateurs.

Re: Grue Mobile MK II #42009

Posté : 23 oct. 2013 18:43
par techno
Ce que j'aurais bien vu, c'est un moteur XL dans le châssis, deux interrupteurs (un pour le L, l'autre pour le XL) et la transmission tourelle-châssis remplacé par la rotation de la tourelle.

Re: Grue Mobile MK II #42009

Posté : 23 oct. 2013 18:52
par valentin
Le prix en aurait pris un petit coup, mais simplement remplacer le L par un XL, a voir si il y a la place, aurait améliorer un peu la grue concernant le déploiement des stabs.

Re: Grue Mobile MK II #42009

Posté : 23 oct. 2013 19:49
par chrismoi59
Je pense qu'il aurait du mettre 2 moteurs L dans le modèle de base, ces 2 moteurs auraient été dans la tourelle, 1 pour les fonctions de la tourelle et l'autre pour les fonctions du porteurs, ça aurait améliorer le contrepoids en plus.
valentin a écrit :aurait améliorer un peu la grue concernant le déploiement des stabs
C'est certainement le point faible de ce modèle, le moteur peine réellement a les déployer.

Posté : 20 juin 2014 18:28
par Claude62
Quelques détails...

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Posté : 20 juin 2014 18:29
par Claude62
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